close

Consuelo espéra que, cette première bourrasque passée, elle pourrait l’apaiser et avoir avec lui uneexplication décisive. Elle se sentait la force de lui diretoute sa pensée, et se flattait de hater par là l’issue deses projets ; mais il se refusa à toute explication, et sasévérité fut inébranlable et constante sous ce rapport.Du reste, il lui témoigna autant d’amitié qu’àl’ordinaire, et même, à partir de ce jour, il eut plusd’enjouement dans l’esprit, et de courage dans l’ame.Consuelo en con?ut un bon augure, et attendit avecconfiance la réponse de Riesenburg. Le Porpora n’avait pas menti, il avait br?lé leslettres de Consuelo sans les lire ; mais il avait conservél’enveloppe et y avait substitué une lettre de luimêmepour le comte Christian. Il crut par cette démarchecourageuse avoir sauvé son élève, et préservé le vieuxRudolstadt d’un sacrifice audessus de ses forces. Il crutavoir rempli envers lui le devoir d’un ami fidèle, etenvers Consuelo celui d’un père énergique et sage. burberry solde Il neprévit pas qu’il pouvait porter le coup de la mort aucomte Albert. Il le connaissait à peine, il croyait queConsuelo avait exagéré ; que ce jeune homme n’était nisi épris ni si malade qu’elle se l’imaginait ; enfin ilcroyait, comme tous les vieillards, que l’amour a unterme et que le chagrin ne tue personne. XCIII Dans l’attente d’une réponse qu’elle ne devait pasrecevoir, puisque le Porpora avait br?lé sa lettre,Consuelo continua le genre de vie studieux et calmequ’elle avait adopté. Sa présence attira chez laWilhelmine quelques personnes fort distinguées qu’elleeut grand plaisir à y rencontrer souvent, entre autres, lebaron Frédéric de Trenck, qui lui inspirait une vraiesympathie. Il eut la délicatesse de ne point l’aborder, lapremière fois qu’il la revit, comme une ancienneconnaissance, mais de se faire présenter à elle, aprèsqu’elle eut chanté, comme un admirateur profondémenttouché de ce qu’il venait d’entendre. En retrouvant cebeau et généreux jeune homme qui l’avait sauvée sibravement de M. Mayer et de sa bande, le premiermouvement de Consuelo fut de lui tendre la main. polo burberry pas cher Lebaron, qui ne voulait pas qu ’elle f?t d’imprudence pargratitude pour lui, se hata de prendre sa mainrespectueusement comme pour la reconduire à sachaise, et il la lui pressa doucement pour la remercier.Elle sut ensuite par Joseph, dont il prenait des le?ons demusique, qu’il ne manquait jamais de demander de ses nouvelles avec intérêt, et de parler d’elle avecadmiration ; mais que, par un sentiment d’exquisediscrétion, il ne lui avait jamais adressé la moindrequestion sur le motif de son déguisement, sur la causede leur aventureux voyage, et sur la nature dessentiments qu’ils pouvaient avoir eus, ou avoir encorel’un pour l’autre. Je ne sais ce qu’il en pense, ajouta Joseph : mais jet’assure qu’il n’est point de femme dont il parle avecplus d’estime et de respect qu’il ne fait de toi.En ce cas, ami, dit Consuelo, je t’autorise à luiraconter toute notre histoire, et toute la mienne, si tuveux, sans toutefois nommer la famille de Rudolstadt.J’ai besoin d’être estimée sans réserve de cet homme àqui nous devons la vie, et qui s’est conduit si noblementavec moi sous tous les rapports. Quelques semaines après, M. de Trenck, ayant àpeine terminé sa mission à Vienne, fut rappelébrusquement par Frédéric, et vint un matin àl’ambassade pour dire adieu, à la hate, à M. sac burberry pas cher femme Corner.Consuelo, en descendant l’escalier pour sortir, lerencontra sous le péristyle. Comme ils s’y trouvaientseuls, il vint à elle et prit sa main qu’il baisatendrement. Permettezmoi, lui ditil, de vous exprimer pour lapremière, et peutêtre pour la dernière fois de ma vie, les sentiments dont mon c?ur est rempli pour vous ; jen’avais pas besoin que Beppo me racontat votre histoirepour être pénétré de vénération. Il y a des physionomiesqui ne trompent pas, et il ne m’avait fallu qu’un coupd’?il pour pressentir et deviner en vous une grandeintelligence et un grand c?ur. Si j’avais su, à Passaw,que notre cher Joseph était si peu sur ses gardes, je vousaurais protégée contre les légèretés du comte Hoditz,que je ne prévoyais que trop, bien que j’eusse fait monpossible pour lui faire comprendre qu’il s’adressait fortmal, et qu’il allait se rendre ridicule. Au reste, ce bonHoditz m’a raconté luimême comment vous vous êtesmoquée de lui, et il vous sait le meilleur gré du mondede lui avoir gardé le secret ; moi, je n’oublierai jamaisla romanesque aventure qui m’a procuré le bonheur devous conna?tre, et quand même je devrais la payer dema fortune et de mon avenir, je la compterais encoreparmi les plus beaux jours de ma vie.

arrow
arrow
    文章標籤
    burberry solde polo burberry p
    全站熱搜

    xbbdhfjdngfkjg 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()